Rugby COG
 
Vibre, vie, vive le Rugby

Equipe PAT XV + 35 ANS

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Folklo Story 

Que d'envolées lyriques!!!!


D'abord attentif à vos techniques d'écriture, je me lance enfin dans ce vaste "brain storming" libellé folklo story.

N'ayant pu être des vôtres ce vendredi, je voudrais d'abord rendre un vibrant hommage aux pompes de Christophe. Ausi pénible et douloureuse puisse être cette nouvelle, elle aura comme vertu de te donner de nouvelles bottes rapides et confortables qui te donneront des ailes, et ce, dès ce vendredi je l'espère.

J'entrevois également quelques remarque un brin sarcastiques envers nos vénérés trois quarts pour leurs chisteras et autres sautées de haute volée. Ne vous moquez pas frères de pack, joueur derrière demande sans doute bien plus de travail, de technique qu'il n'y parait en les regardant faire. Lancer un ballon qui n'est pas rond dans les bras d'un co-équipier lancé comme un frelon demande concentration, répétitions et confiance en soi. Quant au fait de le rattraper nécéssite sans nul doute une dextérité que seuls les plus grands peuvent avoir.

Alors non, pas de moquerie, pas d'allusions malsaines envers Yanneck, Serge ou Arnaud qui arrivent parfois à faire jouer les "gros" dans l'intervalle. Pas souvent, certes, mais parfois, un éclair de lucidité les amène à effectuer le bon choix, le geste juste pour que l'action aille au delà de deux passes ou que le cuir ne finisse pas sa course folle dans l'herbe humide d'un vendredi soir.

Oui, il en faut de l'humilité pour pouvoir vendanger un deux (voire trois ou quatre) contre un en une seule seconde, laisser tomber la pelota en avant alors que les gros se sont envoyés pendant plusieurs minutes comme des sauvageons pour extirper le précieux sésame des mains adverses.

Quel poids sur la conscience vous devez avoir lorsque pareille mésaventure vous arrive! Assurément, le profil psychologique avants-trois quarts n'est pas le même. J'avais noté ce détail dans mes jeunes années de rugby. Le temps n'estompe pas ce différentiel...

Hâte de vous retrouver vendredi pour partager à nouveau votre bonne humeur et quelques gouttes de sueur.

Fabrice

 Les folklos PATXV vainqueurs en déplacement à Houilles contre les Zozos

Vidéo match contre Houilles sur Youtube  http://youtu.be/jbcxnsoppj4

Les photos du voyage en Corrèze sur l'Album photo du club et une grande envolée lyrique de Jacques à lire ci-après

les échanges qui réconcilient avec le genre humain. Non ce monde n’est pas encore totalement hermétique aux vraies valeurs. Une charrette de GargenGaulois  dignes héritiers de nos ancêtres Celtes les véliocasses en partance pour une visite à nos amis Arverni . Doux mélange des strates de notre société Gauloise si bien décrite dans une BD que nous connaissons bien. A l’instar de ce microcosme, notre monde ovalie draine les mêmes valeurs que ces irréductibles. Oui au partage, à la fraternité, à l’entraide à la vraie vie quoi. Celle qui nous fait nous amuser de petits riens, celle qui montre qu’un bucheron de son état, n’est pas ce qu’il est par hasard. Quand on voit la gentillesse de sa tribu, il ne pouvait en être autrement. Que ceux qui ne peuvent comprendre ce que veut dire le mot hospitalité nous rejoignent. Nous leur expliquerons ce qu’ils ont raté. Merci à toi la buche de nous avoir permis de passer une transhumance des plus réussie et nous savons que ta modestie en souffrira mais remercie encore et encore ta tribu de la part des Gargengaulois .

Tout était parfait. Un voyage tranquille, sobre et frugal. Point de sangliers rôtis. Yaourt allégé, pain et eau pour préparer dignement le combat du soir. Des amis de la tribu GargenGauloise ont fait le déplacement de la province voisine de Saint Yrieix. Merci à eux pour leurs encouragements. Merci également à nos Gauloises et Gaulois Véliocasses qui ont fait plus de bruit qu’un troupeau de Bœufs limousae.  Un bémol : nos adversaires Arverni n’ont pas la même notion de l’âge ; leurs vieux paraissent bien jeunes. Sans doute un breuvage local miraculeux. Point de bons vieux gros beugleurs poilus frisant le quintal. Des jeunes pousses bien fraiches prêtes à en découdre. Mais il en faut plus pour intimider les Véliocasses. Pour preuve, notre gazelle montée en renfort de la provincia Tolasa déjoue les pièges locaux et plante le premier l’estocade à des Arvenis médusés. Malgré une bonne première joute, la fatigue du voyage et les yaourts pas frais ont raison de nos ambitions. Il faut bien avouer que malgré une résistance acharnée des gros qui n’ont pas plié, des gazelles en jambes qui ont fait vivre le cuir, le ciel nous est tombé sur la tête. Par respect pour nos hôtes, nous ne prendrons pas de potion magique avant le soir. Notre ami tolasa nous quitte sur une civière et reçoit après délibération du vrai conseil des sages anusa bucca (B2V) pour l’ensemble de son œuvre, le Frelon d’aurum. Il faut préciser également que le conseil est à la recherche des imposteurs et que le bucher est prêt. La bycyclae n’étant pas encore inventée, nous ne décernerons pas de pompum Bycyclae.  Le banquet a respecté la tradition Gauloise. Bonne compagnie et cervoise à volonté.

Nous avons également la chance d’avoir des chefs qui tiennent fièrement le glaive. Certes, nous ne pourrions pas tous les hisser haut sur les boucliers, mais nul besoin de cela pour garder le cap. Merci donc à nos cheftaines pour l’organisation sans faille. Il semblerait également que certaines nuits furent agitées. Des fantômes de la forêt voisine auraient décidés de troubler le sommeil réparateur. Des guerriers fatigués ont fait trembler les huttes. Certains ont perdu l’ouïe depuis.

Enfin l’apothéose : Un banquet digne des plus grands rassemblements. Les bêtes embrochées prennent une jolie couleur. Les alcools et la cervoise coulent à flot. Les salades à profusions. Même notre CoachObélix local n’a pas terminé son festin. Les discours et remerciements s’enchainent.  Nous avons l’honneur de rencontrer le chef local qui nous souhaite la bienvenue. Echange de cadeaux.  Nos hôtes  offrent en retour leur gentillesse et l’hospitalité Corrézienne avec un grand C. Remise par jeanus du bitus erectus au tolosae en souvenir de son douloureux combat.  Une bête à quatre pattes aurait croqué la partie charnue du bitae appelé le glanum. L’histoire ne dit pas si c’est celle du Tolasae ou du bitae. Le banquet s’est poursuivi jusqu’à tard dans la nuit. Faut dire qu’il y avait à manger et à boire pour toute la province. Les bardes ont poussé la chansonnette. Nos Gauloises ont assuré les danses en costumes traditionnels sur les musiques d’un Celte connu en province Véliocasse. Claudius Francoisum et sa comptine  Alexandrie. Frelon d’AURUM également à toute la famille de la buche. Et oui c’est exceptionnel. Deux frelons en même temps ; c’est rare. Ainsi en a décidé le conseil. En parlant de conseil, il nous avait semblé qu’une candidature avait été déposée pour rejoindre notre noble et glorieuse assemblée ? Nous n’avons rien vu venir. Les épreuves à passer ont-elles fait peur à notre agenais ? Peut-être une autre fois.

Votre compteur va stopper là son récit car il faudrait un livre pour narrer tout ce qui s’est passé. En parlant de livre, j’ai le plaisir de vous annoncer qu’un Gaulois ne notre tribu va bientôt écrire le sien. Son titre : je suis un anum. Tout un programme. Nul doute qu’il aura des lecteurs assidus.

Jacques Natali 

Grande journée PAT XV 

Fête du 1er Mai

La Piscine PatXV

  Haie d'honneur

CHACHA Story ou les péripéties d'une Opération humanitaire en Egypte

Nous avons passé la frontière française mercredi en début d'après midi, il y avait encore bcp de neige mais seulement sur les côtés, grosse pluie et contrôle de douane par deux douaniers dont une douanière zélée qui n'y connaissait rien au carnet tir et ne savait pas trop où était Le Caire, en nous quittant elle nous dema nde si nous faisions régulièrement ligne, nous avons dû lui dire que c'était une première.
Le soir, halte dîner entre Vérone et Venise dans un resto sympa, route jusque deux heures du mat, passage frontière slovène sans problème car la Slovénie est dans l'union européenne; beaucoup, beaucoup de pluie, passage de Ljubljana, partie autoroute et mauvaise route, un contrôle de police sans problème.
Arrivée à la douane croate et là gros gros problème. Frontière moderne avec une bascule pour peser le camion a l'entrée et mauvaise, très mauvaise surprise alors que les marchandises sont déclarées pour 8 tonnes il y a en réalité 15 tonnes et le douanier croate s'en aperçoit, premier problème et le deuxième problème qui d ailleurs nous poursuit il ne comprend pas comment nous allons faire pour aller en Égypte par la route.
Après de trois heures de négociations angoissantes, nous avons eu une ouverture en lui faisant croire que notre semi était en réalité un porte container et qu'il fallait ajouter au poids à vide 7 tonnes de container, nous repartîmes alors et un petit casse croute au coffre dans le froid sur un parking géant et désert, ouf...
Le lendemain nous évitons la Bosnie Herzégovine pour passer directement en Serbie, arrivée en frontière vers 20 heures.
Problème de facture non détaillée, manque une liste de colisage, les poids ne correspondent toujours pas, 4 heures de négociations suffiront pour passer.
Entrée en Serbie, pays meurtri par la guerre, l'ex-Yougoslavie est triste, très triste, les gens peu emprunts à l'entraide en tout cas pas envers nous, nous traversons un pays ruiné, la route se dégrade peu à peu.
Passés Belgrade nous nous arrêtons à 2 h 30 et là, festin principal, monseigneur Laurent, saucisson et jambon de montagne, beurre demi sel de bretagne, cornichons et cassoulet de Castelnaudary, fromage des alpes, bière Duvel et haut médoc château doms et pour finir une mirabelle des Vosges extra. Fin du repas à 03 H 30 et départ à huit heures du parking direction la Bulgarie, arrivée à midi en frontière mais on doit encore tout expliquer, pourquoi ci pourquoi ça, deux carnets tir pourquoi et le poids, la liste des marchandises... Deux heures suffiront pour sortir de Serbie et entrer dans la douane Bulgare qui est européen mais se veut aussi compliquée que les autres.
Nous sortons de douane a 15 heures. En fait c'est assez rapide mais ce n'est pas de l'attente c'est une discussion permanente en passant par au moins 5 bureaux + les contrôles de camion et à chaque fois c'est impossible de passer pour toutes ces raisons et il faut tout argumenter, s'accrocher... patience, diplomatie, astuces et surtout pas de corruption dans ces pays.
Traversée de Sofia, route défoncée, pays européen sans évolution, route, zone industrielle, villes, tout cela très surprenant de tristesse et de décrépitude.
Arrivée a la frontière bulgaro turque a Slovenija/ kapikule, sortie pas évidente mais comme d'habitude et entrée en douane turque vers 9 heures. Grand moment, là on ne voulait vraiment pas que nous entrions tout était problème mais gros problème, température extérieure 0 degré , jean luc après 7 heures de négociations intenses, de fabrication de nouveaux documents avec les tampons transcargo, dynamic, les amis de sœur Emmanuelle, encore expliquer pour le poids, alors que nous n'y croyions plus, en tout cas plus pour aujourd'hui, Jean-Luc à 04 H du mat a obtenu tout les documents pour sortir.
Nous quittons la douane crevés et rejoignons un parking a 50 km, nous ne pensions pas y arriver tellement nous étions éteints.
Quelle bonheur !
Crevés nous décidons à 04 H 30 de manger un peu de saucisson, jambon et ouvrir une bouteille de riesling grand cru, sans oublier les excellents gâteaux dandoy pour lesquels nous ne remercierons jamais assez la personne super sympa qui nous les a offerts mais nous avons oublié le nom et prénom, rappelez-le-nous svp.
Départ vers 09 H du matin du parking, autoroute jusque Istanbul, traversée du Bosphore a 13 H entrée en Asie et direction Ankara, pays d'une modernité incroyable, autoroute, zone industrielles géantes, vraiment surprenant jusque Ankara. Arrêt déjeuner royal cette fois-ci sur un parking génial. Saumon d'écosse, charcuterie, et spaghetti, au pistou, et calvados fin 19ème siècle.
Route jusque 03 H du matin, passé Ankara et direction le grand sud, route défoncée un trou, une bosse, une ornière et le fin des fins de la tôle ondulée, le camion souffre et nous aussi. Voilà, on, va casser la croute pour reposer nos machines et on se dirige vers la frontière syrienne que nous devrions atteindre demain matin.
On vouss passe le message dès que possible.

Mercredi 8 avril
Après 48 heures de négociations avec l'aide des ambassades, nous sortons de la Jordanie direction Aqaba pour prendre le bateau pour Nweiba. Il y a des voitures de police tous les 5km. La température à 17heures est de 32 degrés!

Jeudi 9 avril
7h, nous sommes à la douane d'Aqaba. Il y a de nombreux camions jordaniens qui attendent pour prendre le bateau. Le délai d'attente est de 3 jours. Nous espérons l'intervention de l'ambassade pour partir rapidement.Vendredi 10 avril
6h, Nous embarquons sur le bateau après 13 heures de files sans dormir. Nous avons 3 heures de traversée. Maintenant, à nous l'Egypte, le désert du Sinaï et surtout la douane dans les cas des aventures humaines fantastiques. Nous entrons sur le continent africain.

Samedi 11 avril
Nous sommes toujours à Nweiba dans le port des égyptiens indifférents et froids. Très bon moral! Il fait 34 degrés!

Dimanche 12 avril
Bloqués à la frontière depuis vendredi et certainement encore pour quelques jours, nous n'avons presque plus d'eau et de nourriture.
Les associations et l'ambassade font un maximum pour débloquer la situation mais les documents demandés par les douaniers ne sont pas très clairs.

Lundi 13 avril
La police a enfermé par mégarde Jean-Luc dans un bureau de la douane. Il n'y avait pas de fenêtre pour appeler quelqu'un. Heureusement que les portables existent: Jean-Luc a pu téléphoner à Daniel pour lui signaler l'endroit où il se trouvait. Après deux heures d'attentes, Jean-Luc a été libéré! Comme si être bloqué à la douane ne suffisait pas!!!!

Lundi soir: après l'arrivée à l'hôtel , Jean-Luc et Daniel ont été se promener dans la ville.
Des personnes les regardaient de manières insistantes et ont fini par leurs dire qu'ils les avaient déjà vu quelque part.....C'était une famille belge en vacances en Egypte, qui avait assisté au départ du camion quelques jours auparavant.
 Voilà 3 jours que nous sommes bloqués au port de Nweiba, à la douane d'entrée en Egypte.
Nous ne connaissions pas l'Egypte mais nous commençons à mieux comprendre l'asphyxie de certains pays. Ici plus de 200 douaniers, ils ne font rien et laissent trainer les choses ne cherchant aucune solution. Ils n'ont aucun sens de l'accueil.
Nous avons traversé 10 frontières et avons géré tous les problèmes nous incombant et en arrivant ici nous pensions avoir tous les documents mais les égyptiens nous réclament des formalités supplémentaires.

A l'heure ou nous vous écrivons, nous avons le sentiment d'être traité comme du bétail: pas d'eau, pas de resto, etc. Ici tous les chauffeurs mangent au coffre. Une douane égyptienne le sol plein de gasoil d'eau de frigos. 50 pour cent des camions frigos moteur tournant dans un bruit usant.
Nous avons donc décidé de reprendre les affaires en mains avec une présence permanente dans les bureaux de police, qui d'ailleurs après nous avoir confisqué nos passeports ont perdu un permis de conduire.
Ici il y a + de 15 bureaux à parcourir, personne ne nous prend en charge.
Nous n'avons pas le droit de quitter la douane car notre visa n'est pas touristique.Bref, c'est vraiment le piège!

Mardi 14 avril
Nous obtenons l'autorisation du Ministère des affaires sociales. Les conducteurs espèrent pouvoir enfin quitter la douane où ils séjournent depuis vendredi matin.
A 16h, nous apprenons que les douaniers n'acceptent pas le fax comme preuve, ils veulent le document original.
Le document a été envoyé via un service spécial, il arrivera à la douane demain matin vers 6h00.

Lundi 20 avril

Depuis 6h ce matin, Jean-Luc et Daniel font les dernières formalités douanières. Nous espérons que cette fois tout est en ordre.
17h28, ils sont enfin libres et peuvent quitter le port de Nweiba.
17h40, ils sont arrêtés au premier "check point" et ne peuvent poursuivre leur route. Ils doivent attendre demain matin pour partir vers le Caire.

Mardi 21 avril
6h du matin, le camion traverse le désert du Sinaï, il fait déjà très chaud.Vers 13h30, nos deux amis routiers passent le canal de Suez. L'arrivée au Caire est prévue vers 15h00.Fin d'après-midi: arrivée au Caire, Jean-luc et Daniel sont accueillis chaleureusement par les responsables des projets et enfants.Actuellement, ils déchargent le camion.

Lundi 6 avril
Arrivée ce matin en Syrie.
Tous les papiers ont été confisqués et nous sommes obligés de traverser le pays en convoi militaire d'une centaine de camions.
Si tout va bien, nous atteindrons la Jordanie demain matin et nos documents nous serons restitués...

 
 
 
 
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